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Actualité
6/12/16

"Business de l’infidélité" en procès

« C’est parfois en restant fidèle qu’on se trompe le plus » et « Contrairement à l’antidépresseur, l’amant ne coûte rien à la sécu« proclamaient les affiches du site Gleeden.

En février 2015, la campagne du site de rencontres pour femmes mariées avait été censurée dans plusieurs villes.

Promotion de l’infidélité ou liberté d’expression ?

  • Depuis 1975, l’adultère n’est plus un délit pénal mais peut être considéré comme une cause dans un divorce pour faute.
  • Toutefois, l’article 212 du Code civil énonce « Les époux se doivent mutuellement respect, fidélité, secours, assistance ».
  • Des associations familiales catholiques qui souhaitent interdire à Gleeden de communiquer sur le caractère extraconjugal de la rencontre, ont assigné la société américaine BlackDivine, qui édite le site, devant le Tribunal de grande instance de Paris.
  • Les avocats des associations font valoir l’article 4 du Code de déontologie publicitaire qui indique que « la communication commerciale ne doit pas sembler cautionner ou encourager des comportements violents, illicites ou antisociaux ».
  • Selon le site de rencontres, la campagne ne contrevient à aucune loi. Gleeden ajoute qu’elle avait même été validée par le Jury de déontologie publicitaire de l’ARPP.
  • Le délibéré sera rendu le 26 janvier 2017.
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