A la suite de la parution du livre de la journaliste Claire Checcaglini, le Front National avait porté plainte pour escroquerie à l’encontre de la journaliste.
Dans le cadre de son enquête, celle-ci avait fait usage d’un faux nom et d’une fausse qualité avant d’adhérer à la Fédération des Hauts-de-Seine du parti pour obtenir des documents internes et des informations qu’elle a ensuite utilisés dans son livre.
La Cour de cassation conclut, eu égard au rôle des journalistes, dans une société démocratique et compte tenu de la nature des agissements en cause, leur incrimination constituerait une ingérence disproportionnée dans l’exercice de la liberté d’expression.