Pour mémoire, la Loi du 24 décembre 2021 a renforcé le dispositif de l’Index égalité professionnelle (art.13) et créé une obligation de publication de la répartition par genre des cadres dirigeants au sein des entreprises d’au moins 1000 salariés ainsi que des membres des instances dirigeantes (art.14).
Le Décret du 25 février 2022 (n° 2022-243) a précisé les modalités de publication des résultats obtenus aux indicateurs relatifs aux écarts de rémunération entre les femmes et les hommes et aux actions mises en œuvre pour les supprimer.
Le Décret du 26 avril 2022 (n°2022-680) précise à son tour les modalités de calcul et de publication des écarts de représentation entre les femmes et les hommes ainsi que les modalités de publication des actions proposées pour respecter les quotas imposés par le législateur.
Il crée cinq nouveaux articles dans le Code du travail à cet effet (D.1142-15 à D.1142-19 CT).
Les écarts éventuels de représentation entre les femmes et les hommes sont appréciés en fonction :
La proportion de femmes et d’hommes est appréciée sur une période de 12 mois consécutifs correspondant à l’exercice comptable, prorata temporis de la présence de chaque femme et chaque homme sur cette période en tant que cadre dirigeant ou membre des instances dirigeantes.
Les éventuels écarts de représentation doivent :
À titre dérogatoire, les écarts peuvent être publiés cette année jusqu’au 1er septembre 2022 (art.2 du Décret).
À défaut de respecter les quotas fixés par le législateur, les entreprises auront l’obligation de publier des objectifs de progression et des mesures de correction :
Cette obligation entrera en vigueur le 1er mars 2029.
Devront être transmis au Ministère du travail via télédéclaration et aux membres du CSE via la BDESE :